• Quelques mots de Guillaume Peltier

     


    Guillaume Peltier,
    Député de Loir-et-Cher
    Conseiller départemental de Chambord - Loir-et-Cher
    Vice-président les Républicains
    Chers amis,
     
     
    Cette semaine nous avons assisté à une nouvelle esbroufe macronienne. Quatre ans et demi après son élection, Emmanuel Macron semble s’apercevoir du manque de sécurité en France et a réuni mardi dernier policiers, gendarmes, élus et représentants syndicaux à Roubaix. Le chef de l’État a ainsi clos « le Beauvau de la sécurité », annonçant des mesures aux allures de tract de campagne, concernant notamment le contrôle de l’action de la police, la lutte antiterroriste ou encore celle contre le trafic de drogues. Il a osé conclure par l’annonce d’« États généraux de la justice », rappelant ainsi un constat ironique de Georges Clemenceau : « Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission. »   Hélas, les chiffres nombreux prouvent que l’ensauvagement, et par conséquent l’insécurité, ne sont pas un « fantasme », contrairement à ce qu’osait affirmer "le Ministre des prisonniers" Eric Dupont-Moretti sur Europe 1 en septembre 2020, ni une présumée « tyrannie des faits divers ». Les coups et blessures volontaires ont bondi de 36 % entre 2016 et 2020 selon le Ministère de l’Intérieur, soit presque 800 agressions quotidiennes recensées. Il y a une violence gratuite toutes les 44 secondes (enquête de victimation de l’INSEE de 2018) et un refus d’obtempérer toutes les 30 minutes (Le Figaro, 6 août 2020). Sur un temps plus long, une augmentation affolante de 206% des violences contre les forces de l’ordre est observée depuis vingt ans et de 280% des violences contre les pompiers en dix ans. S’ajoute à cela une baisse des dépenses régaliennes de sécurité en part du PIB. En effet celles-ci représentaient 6,5% du PIB en 1960, 4,5 % en 1990, et s’élèvent désormais à moins de 3 % du PIB (dont seulement 0,85 % du PIB consacré à la mission « sécurités »).   Mais les réponses financières apportées par Emmanuel Macron ne cessent d’entretenir le déni des besoins réels. Il s’agit en réalité moins d’un problème de moyens des ministères de l’Intérieur et de la Justice que d’une volonté politique de réprimer sévèrement la délinquance. Depuis trop longtemps, la classe dirigeante refuse la fermeté sur ces sujets fondamentaux. Emmanuel Macron persévère dans la voie d’une non-application des sanctions. Or, tous les policiers vous diront que le problème fondamental n’est pas tant le nombre de policiers que l’application des peines. Il avait promis que « toute peine prononcée [serait] exécutée », mais les peines de prison n’ont jamais été aussi peu appliquées : 54% sont exécutées six mois après avoir été prononcées en 2019 contre 56% en 2016 selon le ministère de la Justice.   Pourtant, les Français ont droit à la sécurité. Celle-ci est pour moi la première des libertés, l’insécurité constitue la première des injustices. Mais il n’y a pas de fatalité inexorable. Je plaide ainsi pour une droite forte sur l’ordre républicain et l’autorité. Notre pays se mourant des lâchetés infinies, il nous revient de recréer le grand parti de l’ordre qui protège nos compatriotes des dangers du communautarisme, des insécurités, des délinquances et du terrorisme.   C’est pourquoi, en votre nom, je porte de nombreuses propositions sur ces sujets fondamentaux à l’Assemblée nationale : 
    1. Je demande l’expulsion immédiate et automatique des délinquants étrangers. Notre peuple est généreux et le restera avec ceux qui aiment la France et adhèrent librement à nos valeurs. Notre peuple n’accepte plus d’accueillir et de nourrir ceux qui nous défient et nous détestent.
    2. Je demande le rétablissement des peines-planchers contre les récidivistes et des tribunaux correctionnels pour les mineurs. Ainsi que la suspension des allocations familiales.
    3. Je demande la création de 2050 juges territoriaux déployés dans chaque canton et chargés d’appliquer, à chaque délit, une sanction ferme et immédiate.
    4. Je demande le développement, dans chaque département, d’un centre fermé de rééducation avec encadrement militaire, sur le modèle des EPIDE qui ont fait leurs preuves et qui arracheront, à leurs quartiers, les mineurs délinquants pour redonner paix et tranquillité à ceux qui y vivent.
    5. Je demande à ce que les amendes non recouvrées puissent être saisies directement sur les aides sociales.
      Parce que le délinquant ne vaut pas la victime, parce que l’intérêt particulier ne prime pas sur l’intérêt général, parce que la loi des tribus et des bandes ne peut se substituer à celle de la République, parce que j’aspire à une nation qui érige en vertus les valeurs de respect, d’autorité et d’ordre, je revendique le droit absolu à la sécurité.
     
     
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