• Quand nos gouvernants se moquent de nous....

    lGuillaume Peltier écrit
     
    Chers amis,
     
     
    Chaque jour, la litanie de toutes les délinquances vient fragmenter l’idéal de justice, de sécurité et de concorde auquel chaque Français aspire légitimement. Nous n’en pouvons plus des violences urbaines, des squats à répétition, des agressions physiques à l’égard de nos forces de sécurité et des honnêtes citoyens, des voitures qui brûlent, des magasins dévastés, des cocktails molotov et des tirs de mortier, des émeutes, des insultes à la France, de l’impunité générale, de la culture de l’excuse…
     
    Chaque jour, les commentaires de presse, lassés et lassants, répètent la même rengaine et donnent la parole aux mêmes ministres qui, sans imagination, ni courage, nous abreuvent des mêmes mots. Leurs coups de mentons médiatiques ne masquent plus la médiocrité et la lâcheté de leur gouvernement civique.
     
    Nous devons nous fédérer, nous rassembler, nous tenir debout pour que se lève une génération politique qui appliquera, avec force et détermination, la tolérance zéro à l’endroit de ceux qui provoquent, blessent, brisent et assassinent, quotidiennement, nos valeurs de respect, d’ordre : la sécurité, c’est la première des libertés car l’insécurité constitue la première des injustices.
     
    Toujours les mêmes victimes, les Français modestes, vulnérables, oubliés, abandonnés par un État qui n’oublie jamais de sermonner les Français honnêtes mais qui s’oublie toujours quand il s’agit de protéger nos compatriotes.
     
    Ah l’État… L’État omniprésent et inquisiteur pour les normes, les taxes, les codes, les paperasses, les attestations, les confinements et toutes les bureaucraties. L’État envahissant pour mettre à l’amende les flâneurs retardataires de 18h30, les bavards des trottoirs et les promeneurs de chien sans attestation, les travailleurs embouteillés hors délai, les amoureux des quais de Seine ou de nos forêts de campagne. Mais l’État absent en sa souveraineté régalienne, en son attribut du contrat social qui nous lie à lui, en sa vocation protectrice des victimes. Voici la France du nouveau monde, celle où l’État punit les victimes et relaxe les coupables.
     
    Rien que cette semaine, de Beauvais à Rillieux-la-Pape ou à Lyon, quelques dizaines de jeunes encagoulés défient notre police, appellent, au nom du Coran, au meurtre de nos valeureuses sentinelles de la loi.
     
    Et que dire, symbole parmi les symboles, du tabassage à mort du digne journaliste de l’Union à Reims. Voici que nous apprenons, une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, le profil de l’agresseur présumé : un jeune algérien de 21 ans déjà condamné huit fois en France depuis 2018 pour des vols, des violences, des trafics de stupéfiants. Que fait-il sur notre sol ? J’ai honte de ceux qui nous gouvernent et qui font semblant. La noble politique, c’est d’agir, de faire, de réparer, de protéger.
     
    Que dire aussi de ces pseudo-syndicats étudiants d’extrême-gauche qui, à Grenoble comme l’Unef, placardent publiquement le visage et le nom de professeurs les accusant de « fascisme » parce qu’ils ne cautionnent pas leurs délires islamo-gauchistes ?
     
    Que dire d’autre que ce courageux capitaine de gendarmerie, Hervé Moreau, qui révèle dans un livre audacieux ce que nous savons tous : « Malgré le formidable travail mené sur le terrain par les gendarmes et les forces de l’ordre en général, combien de fois ai-je vu des auteurs d’agressions, interpellés en flagrant délit ou après une enquête minutieuse, ressortir sans aucune condamnation avec dans les yeux une expression de défi ? Pendant combien de temps nos compatriotes vont-ils encore tolérer cela ? »
     
    Oui, combien de temps ? En votre nom, je porte cette colère et je veux changer les choses. Je continue donc mon travail à l’Assemblée nationale. Comme je le détaillais dans mon livre « Milieu de cordée », je présenterai, encore et encore, nos propositions de bon sens, sans jamais ni me lasser, ni renoncer, pour rebâtir une France forte, fière et protectrice :
     
    1- je demande l’expulsion immédiate et automatique des délinquants étrangers. Notre peuple est généreux et le restera avec ceux qui aiment la France et adhèrent librement à nos valeurs. Notre peuple n’accepte plus d’accueillir et de nourrir ceux qui nous défient et nous détestent.
     
    2- je demande le rétablissement des peines-planchers contre les récidivistes et des tribunaux correctionnels pour les mineurs. Ainsi que la suspension des allocations familiales.
     
    3- je demande la création de 2050 juges territoriaux déployés dans chaque canton et chargés d’appliquer, à chaque délit, une sanction ferme et immédiate.
     
    4- je demande le développement, dans chaque département, d’un centre fermé de rééducation avec encadrement militaire, sur le modèle des EPIDE qui ont fait leurs preuves et qui arracheront, à leurs quartiers, les mineurs délinquants pour redonner paix et tranquillité à ceux qui y vivent.
     
    Rappeler le devoir d’obéissance des enfants aux parents, des élèves aux maîtres, promouvoir le respect dû aux pompiers et aux forces de sécurité, rappeler l’importance de la courtoisie, du respect et de l’élégance, redonner à aimer la France, notre hymne, notre drapeau comme notre Histoire, rappeler la hiérarchie des valeurs sont autant d’exigences pour redresser la tête et créer l’ordre juste. Car, non, le délinquant ne vaut pas la victime, non, l’intérêt particulier ne prime pas sur l’intérêt général, non, la loi des tribus et des bandes ne peut se substituer à celle de la République. Quand tout se vaut, plus rien ne vaut plus rien.
     
    J’aspire à une nation qui érige en vertus les valeurs de respect, d’autorité, d’ordre. Il existe une hiérarchie des valeurs et le relativisme n’amène à rien de bon. La culture de l’excuse, legs de Mai 68, a fait des ravages. En faisant valoir systématiquement les droits au détriment des devoirs, les héritiers de Mai 68 ont affaibli l’idée de citoyenneté. En dénigrant la loi, l’État et la nation, ces idéologues ont favorisé la montée de l’individualisme. Moi, je crois à la liberté individuelle, mais l’individualisme doit se soumettre au civisme, par une citoyenneté faite de devoirs autant que de droits. Au-dessus de chacun de nous, il y a la France et le bien commun. Entre chacun de nous, il y a le respect. Pour chacun de nous, il y a l’ordre.
     
    Aujourd’hui plus que jamais, la France a besoin d’ordre. Et les Français modestes le désirent plus que les autres. La restauration de l’autorité s’impose. Moi-même, je m’inscris dans une tradition politique qui, de Bonaparte au général de Gaulle, considère que l’autorité est la condition de la liberté.
     
    Sans elle règne la loi de la jungle, dure pour le faible et le vulnérable.
     
    Sans l’autorité, le braqueur peut anéantir la vie du paisible commerçant, le petit voyou terroriser le sage adolescent, les bandes de petites frappes empêcher le citoyen ordinaire de dormir et intimider les honnêtes gens.
     
    Sans l’autorité, une poignée de zadistes peut bloquer une route, un projet, un aéroport ; une bande de « black blocs » saccager des quartiers entiers et jusqu’à la plus belle avenue du monde ; des salafistes répandre une idéologie délétère, interdire aux femmes de vivre libres, embrigader des enfants.
     
    L’autorité, moi, je la revendique et l’assume.   Aidez-moi à porter votre voix.
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